Le complexe granulome éosinophilique félin (C.G.E.F.)
C'est un ensemble d'affections cutanées propres à l'espèce féline, qui ont comme point commun le développement de lésions d'installation progressive, qui, à l'examen histologique, se révèlent riches en cellules dites "éosinophiles".
Le C.G.E.F. regroupe trois syndromes. L'ulcère éosinophilique, ou ulcère labial atone, est presque toujours situé à la lèvre supérieure. La plaque éosinophilique est une lésion suintante, souvent ulcérée, provoquant de très fortes démangeaisons, située généralement sur l'abdomen ou à l'intérieur des cuisses. Le granulome éosinophilique est un bourrelet induré linéaire dépourvu de poils, situé le plus souvent à la face postérieure des cuisses. Excepté chez le jeune animal, où on peut espérer une régression spontanée, le tableau clinique s'oriente plutôt vers les rechutes et l'aggravation. Divers médicaments, dont les corticoïdes, peuvent apporter une certaine amélioration des lésions, mais dans l'ensemble le traitement est décevant. "
"La cause en est mal connue et désigne, chez le chat, trois types de lésions: l’ulcère éosinophilique, la plaque éosinophilique et le granulome linéaire. Le premier consiste en une lésion bien circonscrite, brillante, sans poil.
Ni douloureux ni prurigineux, il est souvent localisé sur la lèvre supérieure. La plaque éosinophilique est, elle, une lésion très prurigineuse, bien circonscrite, surélevée, suintante, localisée en particulier sur l’abdomen et la face interne des cuisses; elle peut être unique ou multiple.
Le granulome linéaire est bien circonscrit lui aussi; la lésion, linéaire comme son nom l’indique, peut être unique ou multiple, et souvent localisée sur la face postérieure des cuisses.
Soins
L’administration de corticoïdes permet le plus souvent la régression des lésions, qui peuvent néanmoins récidiver.
Une conclusion s’impose ici dans le bilan thérapeutique des dermatoses non parasitaires: les causes en étant très floues, surtout dans les cas de prurit ou d’alopécies étendues, le traitement causal est incertain, donc parfois décevant, et les récidives sont fréquentes.
On constate aussi que la sédentarité et les problèmes physiologiques et psychologiques qu’elle entraîne donnent un aspect pathologique différent que chez le chat "libre